De la pêche bien sûr car nous y sommes parti pour cela mais pas que cela. Plein de belles rencontres, de beaux poissons, pas forcément gros mais forts jolis. Par contre j'ai eu l'impression que ce rêve éveillé risque de ne pas durer longtemps hélas. La cupidité de certains (Russe, Chinois ...) risque de provoquer le même désastre écologique que partout ailleurs Nous avons pêché sans retenue sauf que tous les petits poissons ont été remis à l'eau (....) Les paysages sont magnifiques et l'accueil de Bob et son épouse Sabine est très professionnel Les guides sont très compétents et connaissent parfaitement leur job. Un petit regret de ne pas avoir essayé plus tôt dans le séjour de les convertir à la pêche dans les chasses. La traine et le jig, s'ils nous ont ramenés de magnifiques prises, n'étaient pas notre préférence. Nous avons préféré cent fois courir sur les bancs de sable autour de l'île Gallo à la recherche des chasses de carangue que de secouer du plomb pour prendre des otolithes. Pour le matériel, perso j'ai tout laissé aux guides pour les leurres et les têtes plombées. Les cannes et moulinets qui conviennent sont un cran au dessous de ce qui était préconisé. ma saltist travel 764xxhfs était légèrement sur-dimensionnée et j'ai même utilisé une petite procaster game 20/80g avec un jour mon ninja 4000 prévu à l'origine pour pêcher du bord. L'ensemble s'est révélé utilisable sur les petites carangue de 2/3kg ainsi que sur les petits barra (un de 6kg/1,27m .... à la limite). J'avais pris dans le tube une petite canne pour le silure (30/40 lbs ?) achetée il y a une dizaine d'année et elle a fait le job jusqu'à ce que les anneaux cèdent. Ma canne à thon utilisée pour la traine sur les gros barra (penn régiment 1,90m + BG 8000 spoolé en 80lbs) s'est révélée surdimensionnée même sur de gros barra de 13 ou 14kg. Elle fut retirée du service par rupture de la porcelaine de l'anneau de tête (2 casses successives) En fait le poisson se caractérisait par sa grande énergie au départ (frein initial 8 à 12 kg) mais pas aussi constante par rapport à un poisson rouge de poids équivalent. A chaque touche pesait sur nos épaules l'épée de Damoclès du maquereau-bonite qui nous a couté un grand nombre de leurre. Je hais les maquereaux-bonites (4 leurres aux bancs de sable en 5 minutes). Dans les chasses, la solution était de ramener en force, le plus rapidement possible. Pour les barras, on s'est amusé à les faire sauter en les bridant fort près du bateau. Cela est imparable, le poisson saute en l'air en agitant sa mâchoire et le leurre se décroche seul. Ne jamais passer la main (ou le pied ) à portée de ces redoutables boites à dent. C'est comme nos brochets d'eau douce, s'ils peuvent vous pessuguer, ils le font même hors d'eau. Les leurres de traine achetés (à prix d'or) chez nos détaillants habituels, étaient percés de part en part en quelques secondes et se remplissaient d'eau.
Nous avons pêché à la viande le deuxième jour pendant le repas du midi et cela nous a gratifié d'une touche d'un magnifique cobias estimé par le guide à 20kg. Il s'est décroché avant d'arriver au bateau mais c'était un énorme poisson. Il semble que les poissons pris avec cette méthode pouvaient être plus gros que les autres.
Je vais continuer le CR par des photos mais il faut que je trie et que je les passe à la moulinette.