>
Vous allez mieux comprendre la crise !
>
> Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de l’Irlande.
> Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes.
> Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit.
> Arrive un riche touriste allemand. Il arrête sa belle grosse voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre.
> Il pose un billet de 200 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d'’ en choisir une pour la nuit.
> Pour 200 euros, le propriétaire de l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.
> Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 euros, file chez le boucher voisin et règle la dette qu' il a envers celui-ci.
> Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 200 Euros et rembourse sa dette.
> L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
> Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.
> Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment.
> La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.
> Le touriste Allemand redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va !
> Personne n’a rien produit ! Personne n’a rien gagné ! Mais plus personne n'est endetté !
Vous allez mieux comprendre la crise !
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> Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de l’Irlande.
> Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes.
> Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit.
> Arrive un riche touriste allemand. Il arrête sa belle grosse voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre.
> Il pose un billet de 200 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d'’ en choisir une pour la nuit.
> Pour 200 euros, le propriétaire de l'établissement lui donne toutes les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.
> Dès que le touriste a disparu dans l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 200 euros, file chez le boucher voisin et règle la dette qu' il a envers celui-ci.
> Le boucher se rend immédiatement chez l'éleveur de porcs à qui il doit 200 Euros et rembourse sa dette.
> L'éleveur, à son tour, s'empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail.
> Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise.
> Le barman glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment.
> La fille, qui occupe à crédit les chambres de l'hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez notre hôtelier qui pose le billet sur le comptoir, là où le touriste l'avait posé auparavant.
> Le touriste Allemand redescend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet de banque et s’en va !
> Personne n’a rien produit ! Personne n’a rien gagné ! Mais plus personne n'est endetté !