Nirvana Fishing, à Komodo, en Indonésie, c'est fini !...
Je viens de terminer ma dernière session de guidage. La décision de cesser l'activité a été prise il y a quelques mois déjà. Pourquoi ? Plusieurs raisons à cela.
La première raison, personnelle et principale, est l'arrivée prochaine (début juin), d'un bébé avec ma compagne malgache, qui nous a décidé à revenir à Madagascar afin de se rapprocher de la famille et pour cet enfant d'évoluer dans un environnement mieux adapté pour lui et son futur.
La deuxième raison est liée aux contraintes locales, administratives, logistiques et financières, devenues de plus en plus lourdes au fil des mois... Sans rentrer dans les détails, mettre en place une société et obtenir des visas de travail est un vrai parcours du combattant en Indonésie, où la bureaucratie est très pesante et les procédures complexes, sans parler des taxes et impôts divers. C'est aussi très couteux... Aussi incroyable que cela puisse paraître, au niveau logistique l'approvisionnement en essence pour une société est compliqué et se fait par des moyens détournés (marché noir), à un tarif 50% plus cher qu'à la station service (où seuls les particuliers peuvent se servir et bénéficier d'un tarif subventionné), avec les tracas et risques que cela engendre. Pêcher dans le parc national de Komodo exige la présence d'un Ranger (policier du parc) à bord et de frais journaliers conséquents (80 € de taxes par jour + le panier repas à lui fournir)... Sans parler du lobby local des plongeurs (plus de 15 centres de plongée sont basés à Labuan Bajo...) qui s'accaparent la plupart des meilleurs spots en y faisant interdire la pratique de la pêche sportive... Trouver du personnel motivé et qualifié est difficile, du personnel expérimenté en pêche exo est quasi impossible. Enfin, la dévaluation de l'euro début 2015 a fini de compliquer les choses au niveau rentabilité...
La troisième raison : bien que le site de Komodo soit vraiment grandiose pour ce qui est des paysages et constitue probablement le plus beau site de pêche exotique en mer au Monde, il n'en demeure pas mois que la densité de poissons capturables aux techniques telles que jigging et popping y est faible, voir très faible. La pêche y est difficile, voire très difficile. C'est une vraie réalité, et, à l'instar de destinations telle que Oman, il faut en être conscient et l'accepter quand on vient pêcher ici. On n'y prend guère plus d'une petite dizaine de poissons par jour et par bateau, avec des pêcheurs d'un niveau correct, quand les conditions sont bonnes ! Rarement davantage (mais ça arrive aussi, la meilleure journée que nous ayons eu a été de 34 poissons au bateau). Cela étant dit, Komodo reste un des très rares endroits de la planète capable de produire des poissons records, notamment des GT de 55, 60, 65 et même plus de 70 kg ! Et c'est là tout l'intérêt halieutique de la destination, en plus de ses paysages époustouflants. On trouve aussi dans les eaux mystérieuses de Komodo, entre autres de gros thons à dents de chien et d'énormes barracudas, mais en faibles quantités. Paradoxalement cet endroit présente plus de 1000 espèces de poissons (petits poissons récifaux essentiellement), faisant de cette zone l'endroit ayant la plus importante biodiversité piscicole du monde. Il y a beaucoup de poissons "fourrage" récifaux (mais peu de bonites), sur de nombreux spots, le sondeur est rempli de milliers d'échos, mais ce sont des poissons petits (moins de 3 kg) et curieusement les prédateurs qui intéressent les pêcheurs sont peu nombreux. La pêche artisanale locale (comme dans tous pays côtier) n'expliquant pas à elle seule ces faibles densités, qui plus est dans un espace protégé par l'état (pas de pêche industrielle).
Cet archipel d'Indonésie, situé entre les îles de Flores et Sumbawa, se caractérise par un relief volcanique tourmenté ayant donné naissance à une multitude d’ilots, de hauts-fonds, de passes, un contour de côte découpé, un terrain de jeu a priori fantastique !
Il l'est d'une certaine manière car ce n'est pas pour rien que Komodo est une destination culte pour nombre de pêcheurs asiatiques qui y viennent régulièrement depuis une bonne quinzaine d'années. Mais ce sont des pêcheurs ayant une autre culture de la pêche et une approche technique au top qui viennent pêcher ici avec un mental de "specimens hunters", ciblant les gros poissons, principalement au popper et au stickbait. Les périodes propices à l'activité des poissons sont souvent de courte durée dans une sortie. Il faut jouer avec la météo et surtout les courants marées qui positionnent et activent (ou pas) les poissons, comme je l'ai clairement constaté au cours de mon expérience de guidage à Komodo. Sachant cela, ils sont capables de pêcher une semaine comme des malades, avec beaucoup d'abnégation et d'application, et de se satisfaire de quelques prises, mais avec assez souvent de très gros spécimens car ils sont pêchant, au bon moment, au bon endroit, de la bonne manière.
Or, ce n'est pas le cas de la très grande majorité des pêcheurs français, habitués à des destinations plus faciles et plus généreuses en quantités. Komodo, qui ne répond pas à leurs attentes quantitatives, a de quoi les désorienter, et au final, souvent, les décevoir... Autre culture, autre façon d'aborder la pêche. J'ai pris conscience du fossé de l'approche halieutique qui existe souvent entre pêcheurs exo européens et asiatiques.
Au popper ou au stickbait, l'action de pêche est exigeante. On a tôt fait de pêcher mal ou avec une moindre efficacité si d'une part le matériel, la technique et le physique ne forment pas un ensemble cohérent et parfaitement au point et si d'autre part l'abondance du poisson ne compense pas quelques imperfections techniques, sans parler du soleil et de la chaleur parfois étouffante. Cela est encore plus vrai sur un territoire spécial comme Komodo où, si l'on ne pêche pas avec une technique irréprochable et un moral de battant, on accumule maigres pêches et bredouilles, car le poisson est peu abondant et le contexte (courants, profondeurs) pas facile à aborder. Et encore faut-il pouvoir maîtriser ces énormes GT et doggies d'une puissance incomparable ! Car ici les poissons évoluent dans des eaux avec un courant souvent prononcé et kilo pour kilo, ils se battent bien plus forts qu'ailleurs. Je dois avouer que, malgré toutes nos précautions (équipements, placement et gestion du bateau, réactivité en combat) mes clients ont perdu plus de 90% des très gros poissons (GT et doggies) touchés au total. Parfois des erreurs techniques ou matérielles mais souvent tout simplement parce que les énormes poissons piqués n'étaient pas maîtrisables, car trop puissants et évoluant dans un environnement dangereux pour le matériel (courants parfois forts, nombreux obstacles et coraux). J'aurais tout vu à Komodo, quand on accroche un vrai gros poisson : cannes explosées, tresses ou bas de lignes coupés, poppers détruits, hameçons renforcés ouverts, des rush de 4o ou 50 mètres en une poignée de secondes... De vraies brutes épaisses, les poissons de Komodo, je vous le dis ! Bref, il faut mettre toutes les chances de son côté, mais aussi avoir de la réussite. Pas toujours évident...
Voilà donc pourquoi j'arrête mon aventure indonésienne. Des regrets ?! Non, pas vraiment. J'ai tenté une nouvelle expérience, mais j'ai simplement manqué de chance, en étant confronté à des problèmes dont je ne pouvais pas avoir connaissance avant de lancer l'opération. Une frustration, c'est sûr.... Si seulement cet endroit produisait un peu plus de poissons, ce serait sans doute un des tous meilleurs spots en exo. J'aurais sans doute pu rester là-bas, et travailler une clientèle de spécimens hunters et d'asiatiques.
Mais me voilà bientôt (fin avril) de retour à Nosy bé, Madagascar, car c'est un choix qui s'est imposé compte-tenu des ces facteurs locaux et personnels. Je vais réintégrer avec plaisir Tropical Fishing, où j'ai bossé pendant plus de 6 ans et que je n'ai jamais quitté en réalité, et je reprendrai donc le guidage en zone Mitsio et cap Saint Sébastien dès mai 2015. Je suis très heureux de retrouver mes associés et mon équipe (et c'est réciproque), et de vous y retrouver pourquoi pas vous aussi !
Voici quelques photos de pêche à Komodo (datant de 2014 et début 2015) d'amis asiatiques fans de cet archipel (notamment de mon ami Michael Meng, un malaysien qui y passe plus de 10 semaines par an et qui, ayant voyagé dans de nombreuses destinations pour l'exo, considère que Komodo est le n°1 pour les GT records. Il est rare que lui et les pêcheurs qu'il accompagne passent une semaine sans toucher au moins un ou deux poissons de plus de 50 kg, et souvent encore plus gros...).
Mes photos souvenirs, vous les trouverez dans l'album photos spécifique sur ma page Facebook personnelle : Alain Soulet.
Adieu Komodo, tu restes un mystère pour moi, mais j'ai appris énormément et, notamment pour ce qui est des techniques pointues de popping, du positionnement et des critères d'activité des poissons, j'ai renforcé mon expérience grâce à toi ! Car c'est quand la pêche est technique et difficile que l'on comprend et que l'on apprend à trouver ce qui est décisif et qui fait la différence. Pour cela, je te dis : "merci". Malgré tout...
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...et à vous je vous dit "à bientôt", sur de nouveaux horizons à Nosy Bé, et les zones fantastiques que sont l'archipel des Mitsio, le Cap Saint Sébastien et la Baie du Courrier à Madagascar ! De superbes terrains de jeu, et eux beaucoup plus productifs.
Je viens de terminer ma dernière session de guidage. La décision de cesser l'activité a été prise il y a quelques mois déjà. Pourquoi ? Plusieurs raisons à cela.
La première raison, personnelle et principale, est l'arrivée prochaine (début juin), d'un bébé avec ma compagne malgache, qui nous a décidé à revenir à Madagascar afin de se rapprocher de la famille et pour cet enfant d'évoluer dans un environnement mieux adapté pour lui et son futur.
La deuxième raison est liée aux contraintes locales, administratives, logistiques et financières, devenues de plus en plus lourdes au fil des mois... Sans rentrer dans les détails, mettre en place une société et obtenir des visas de travail est un vrai parcours du combattant en Indonésie, où la bureaucratie est très pesante et les procédures complexes, sans parler des taxes et impôts divers. C'est aussi très couteux... Aussi incroyable que cela puisse paraître, au niveau logistique l'approvisionnement en essence pour une société est compliqué et se fait par des moyens détournés (marché noir), à un tarif 50% plus cher qu'à la station service (où seuls les particuliers peuvent se servir et bénéficier d'un tarif subventionné), avec les tracas et risques que cela engendre. Pêcher dans le parc national de Komodo exige la présence d'un Ranger (policier du parc) à bord et de frais journaliers conséquents (80 € de taxes par jour + le panier repas à lui fournir)... Sans parler du lobby local des plongeurs (plus de 15 centres de plongée sont basés à Labuan Bajo...) qui s'accaparent la plupart des meilleurs spots en y faisant interdire la pratique de la pêche sportive... Trouver du personnel motivé et qualifié est difficile, du personnel expérimenté en pêche exo est quasi impossible. Enfin, la dévaluation de l'euro début 2015 a fini de compliquer les choses au niveau rentabilité...
La troisième raison : bien que le site de Komodo soit vraiment grandiose pour ce qui est des paysages et constitue probablement le plus beau site de pêche exotique en mer au Monde, il n'en demeure pas mois que la densité de poissons capturables aux techniques telles que jigging et popping y est faible, voir très faible. La pêche y est difficile, voire très difficile. C'est une vraie réalité, et, à l'instar de destinations telle que Oman, il faut en être conscient et l'accepter quand on vient pêcher ici. On n'y prend guère plus d'une petite dizaine de poissons par jour et par bateau, avec des pêcheurs d'un niveau correct, quand les conditions sont bonnes ! Rarement davantage (mais ça arrive aussi, la meilleure journée que nous ayons eu a été de 34 poissons au bateau). Cela étant dit, Komodo reste un des très rares endroits de la planète capable de produire des poissons records, notamment des GT de 55, 60, 65 et même plus de 70 kg ! Et c'est là tout l'intérêt halieutique de la destination, en plus de ses paysages époustouflants. On trouve aussi dans les eaux mystérieuses de Komodo, entre autres de gros thons à dents de chien et d'énormes barracudas, mais en faibles quantités. Paradoxalement cet endroit présente plus de 1000 espèces de poissons (petits poissons récifaux essentiellement), faisant de cette zone l'endroit ayant la plus importante biodiversité piscicole du monde. Il y a beaucoup de poissons "fourrage" récifaux (mais peu de bonites), sur de nombreux spots, le sondeur est rempli de milliers d'échos, mais ce sont des poissons petits (moins de 3 kg) et curieusement les prédateurs qui intéressent les pêcheurs sont peu nombreux. La pêche artisanale locale (comme dans tous pays côtier) n'expliquant pas à elle seule ces faibles densités, qui plus est dans un espace protégé par l'état (pas de pêche industrielle).
Cet archipel d'Indonésie, situé entre les îles de Flores et Sumbawa, se caractérise par un relief volcanique tourmenté ayant donné naissance à une multitude d’ilots, de hauts-fonds, de passes, un contour de côte découpé, un terrain de jeu a priori fantastique !
Il l'est d'une certaine manière car ce n'est pas pour rien que Komodo est une destination culte pour nombre de pêcheurs asiatiques qui y viennent régulièrement depuis une bonne quinzaine d'années. Mais ce sont des pêcheurs ayant une autre culture de la pêche et une approche technique au top qui viennent pêcher ici avec un mental de "specimens hunters", ciblant les gros poissons, principalement au popper et au stickbait. Les périodes propices à l'activité des poissons sont souvent de courte durée dans une sortie. Il faut jouer avec la météo et surtout les courants marées qui positionnent et activent (ou pas) les poissons, comme je l'ai clairement constaté au cours de mon expérience de guidage à Komodo. Sachant cela, ils sont capables de pêcher une semaine comme des malades, avec beaucoup d'abnégation et d'application, et de se satisfaire de quelques prises, mais avec assez souvent de très gros spécimens car ils sont pêchant, au bon moment, au bon endroit, de la bonne manière.
Or, ce n'est pas le cas de la très grande majorité des pêcheurs français, habitués à des destinations plus faciles et plus généreuses en quantités. Komodo, qui ne répond pas à leurs attentes quantitatives, a de quoi les désorienter, et au final, souvent, les décevoir... Autre culture, autre façon d'aborder la pêche. J'ai pris conscience du fossé de l'approche halieutique qui existe souvent entre pêcheurs exo européens et asiatiques.
Au popper ou au stickbait, l'action de pêche est exigeante. On a tôt fait de pêcher mal ou avec une moindre efficacité si d'une part le matériel, la technique et le physique ne forment pas un ensemble cohérent et parfaitement au point et si d'autre part l'abondance du poisson ne compense pas quelques imperfections techniques, sans parler du soleil et de la chaleur parfois étouffante. Cela est encore plus vrai sur un territoire spécial comme Komodo où, si l'on ne pêche pas avec une technique irréprochable et un moral de battant, on accumule maigres pêches et bredouilles, car le poisson est peu abondant et le contexte (courants, profondeurs) pas facile à aborder. Et encore faut-il pouvoir maîtriser ces énormes GT et doggies d'une puissance incomparable ! Car ici les poissons évoluent dans des eaux avec un courant souvent prononcé et kilo pour kilo, ils se battent bien plus forts qu'ailleurs. Je dois avouer que, malgré toutes nos précautions (équipements, placement et gestion du bateau, réactivité en combat) mes clients ont perdu plus de 90% des très gros poissons (GT et doggies) touchés au total. Parfois des erreurs techniques ou matérielles mais souvent tout simplement parce que les énormes poissons piqués n'étaient pas maîtrisables, car trop puissants et évoluant dans un environnement dangereux pour le matériel (courants parfois forts, nombreux obstacles et coraux). J'aurais tout vu à Komodo, quand on accroche un vrai gros poisson : cannes explosées, tresses ou bas de lignes coupés, poppers détruits, hameçons renforcés ouverts, des rush de 4o ou 50 mètres en une poignée de secondes... De vraies brutes épaisses, les poissons de Komodo, je vous le dis ! Bref, il faut mettre toutes les chances de son côté, mais aussi avoir de la réussite. Pas toujours évident...
Voilà donc pourquoi j'arrête mon aventure indonésienne. Des regrets ?! Non, pas vraiment. J'ai tenté une nouvelle expérience, mais j'ai simplement manqué de chance, en étant confronté à des problèmes dont je ne pouvais pas avoir connaissance avant de lancer l'opération. Une frustration, c'est sûr.... Si seulement cet endroit produisait un peu plus de poissons, ce serait sans doute un des tous meilleurs spots en exo. J'aurais sans doute pu rester là-bas, et travailler une clientèle de spécimens hunters et d'asiatiques.
Mais me voilà bientôt (fin avril) de retour à Nosy bé, Madagascar, car c'est un choix qui s'est imposé compte-tenu des ces facteurs locaux et personnels. Je vais réintégrer avec plaisir Tropical Fishing, où j'ai bossé pendant plus de 6 ans et que je n'ai jamais quitté en réalité, et je reprendrai donc le guidage en zone Mitsio et cap Saint Sébastien dès mai 2015. Je suis très heureux de retrouver mes associés et mon équipe (et c'est réciproque), et de vous y retrouver pourquoi pas vous aussi !
Voici quelques photos de pêche à Komodo (datant de 2014 et début 2015) d'amis asiatiques fans de cet archipel (notamment de mon ami Michael Meng, un malaysien qui y passe plus de 10 semaines par an et qui, ayant voyagé dans de nombreuses destinations pour l'exo, considère que Komodo est le n°1 pour les GT records. Il est rare que lui et les pêcheurs qu'il accompagne passent une semaine sans toucher au moins un ou deux poissons de plus de 50 kg, et souvent encore plus gros...).
Mes photos souvenirs, vous les trouverez dans l'album photos spécifique sur ma page Facebook personnelle : Alain Soulet.
Adieu Komodo, tu restes un mystère pour moi, mais j'ai appris énormément et, notamment pour ce qui est des techniques pointues de popping, du positionnement et des critères d'activité des poissons, j'ai renforcé mon expérience grâce à toi ! Car c'est quand la pêche est technique et difficile que l'on comprend et que l'on apprend à trouver ce qui est décisif et qui fait la différence. Pour cela, je te dis : "merci". Malgré tout...
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